Spotify Wrapped 2022 : ma rétrospective musicale de l’année écoulée

Spotify Wrapped 2022 : ma rétrospective musicale de l’année écoulée

Le résumé de mon année musicale sur Spotify (Spotify Wrapped 2022)

Oui, c’est encore lui. Faut dire que Spotify Wrapped, ce récapitulatif annuel de nos habitudes et de nos découvertes musicales sur la célèbre plate-forme de streaming, est en quelque sorte devenu un passage traditionnel avant les fêtes de fin d’année.

Ça tombe bien, ça me fait un marronnier à exploiter jusqu’à plus soif. Après tout, ça donne l’occasion de présenter de nouveaux artistes, de parler de chansons particulières, et donc de trouver du contenu à partager à propos de la musique qui m’aura marqué ces douze derniers mois.

Après une cuvée 2021 principalement axée sur le punk d’un côté et le reggae de l’autre, mon hit parade 2022 parait plus varié. Installez-vous confortablement, c’est reparti pour un tour.

Mes titres préférés

Sur les 5 chansons qui composent ce top, 4 sont interprétées par une femme. Sujets traités, style musical, popularité, ce sont cinq morceaux si loin et pourtant si proches (bonjour la phrase bateau).

Mes titres les plus écoutés en 2022, faisant une place prépondérante aux groupes à chant féminin

Chaise Longue, de Wet Leg

Chanson virale à l’été 2021, c’est tout naturellement que je l’ai découverte à l’orée de l’été… 2022. Mais quel tube incroyablement efficace, parfait pour la saison. Il faut dire que, pour nous autres Français, la chaise longue fait davantage référence à un transat ou un bain de soleil, quand chez nos amis anglo-saxons ils sont plutôt sur le sens « originel », à savoir un fauteuil avec une avancée permettant d’y reposer les jambes. L’équivalent de ce que nous connaissons mieux sous le nom de méridienne, par exemple.

Duo indie rock féminin originaire de l’île de Wight, Wet Leg a réussi le tour de force parfait avec son Chaise Longue simpliste mais ô combien efficace. Cela commence par une rythmique minimaliste à la batterie, à laquelle vient se superposer une ligne de basse de 2 notes tout au plus. Démarre ensuite ce chant désabusé, très proche du spoken word. Enfin, les guitares prennent la relève, le chant s’excite davantage et on se prend à dodeliner du chef en même temps que ce refrain particulièrement entêtant. Bref, c’est absolument efficace, et le morceau est accompagné d’un clip presque aussi minimaliste mais parfaitement dans l’ambiance.

Pour les curieux, il existe une version française façon « traducteur en ligne » pour cet hymne à la paresse (ou à la débauche, vu le double sens général du texte).

Baby, I Had an Abortion, de Petrol Girls

Et paf ! Dans l’actu. Entre la révocation de l’arrêt Roe v. Wade de la Cour suprême des États-Unis, le recul du droit à l’avortement en Pologne et les voix de plus en plus rétrogrades s’élevant à ce sujet à différents endroits du monde, il n’en fallait pas plus pour déclencher l’ire de Petrol Girls. Particulièrement engagé sur les questions relevant du droit des femmes, le groupe Austro-Britannique – dont le nom provient du terme Pétroleuse, qualificatif employé pour désigner les supposées incendiaires qui ont sévi durant la Commune de Paris – en a fait la thématique d’un des morceaux phares de son dernier excellent album Baby (dans mon top de l’année, sans trop forcer).

L’occasion pour Ren Aldridge, co-fondatrice et chanteuse du combo post-hardcore, de nous parler de son avortement, des réactions que cela a pu susciter et à quel point elle ne regrette pas son choix. Baby, I Had an Abortion alterne entre des couplets où la section rythmique nous martèle frénétiquement la gueule, la guitare restant dans le vague et le chant semblant narquois, et des refrains où tout ceci nous explose à la face pour faire passer son message hargneux.

Petrol Girls, c’est avant tout un groupe à voir en concert, où l’on lorgne davantage sur le manifeste que sur la simple performance artistique. Leur dernier passage par le Punk Rock Holiday m’en a convaincu, et ce morceau a été un véritable temps fort de leur set.

Sports, de Viagra Boys

Voilà le seul chanteur du lot. En s’appelant Viagra Boys, il était de toute évidence difficile de faire autrement. Ces lascars nous viennent de Stockholm et donnent dans un post-punk quelque peu incisif.

Dans le genre morceau qui reste en tête, nous voilà servi, notamment le refrain où est répété ad lib. le seul mot Sports, titre de la chanson. Elle commence en douceur sous une rythmique implacable, les paroles récitées plus que véritablement chantées ont l’aspect d’une litanie façon inventaire à la Prévert, et le timbre de voix semble être celui d’un crooner particulièrement nonchalant.

Plus on avance dans le morceau, et plus on monte en intensité. Les guitares se durcissent, un saxophone fou fait son apparition, les paroles ont de moins en moins de sens, le chant est en complète perte de contrôle et tout ceci finit par s’écraser dans un joyeux bordel. Ah oui, il faut aussi dire que le clip est totalement raccord.

Admirez ce sacré physique d’athlète, tout de même.

Thinking of You Thinking of Me, de Bloods

Groupe originaire de Sydney, Bloods a sorti cette année un nouvel album (« Together, Baby !« ) dont est tiré ce titre que je trouve particulièrement chouette : Thinking of You Thinking of Me. C’est un banger pop punk ô combien accrocheur, magnifié par la superbe voix de la chanteuse qui y met toute son énergie. Visiblement, il y a des pensées à exorciser… Je vous laisse apprécier à sa juste valeur ce bonbon.

À noter, la vidéo qui l’accompagne est majoritairement réalisée en plan-séquence, et on y voit l’interprète se prendre en pleine poire différents aliments.

J’espère quand même pour elle que le clip n’a été tourné qu’en une seule prise (et puis, on ne joue pas avec la nourriture !).

Broken Hearts Club, de The Venomous Pinks

Avec un punk aux sonorités résolument californiennes, c’est tout naturellement que ce trio 100% féminin nous vient de… Phoenix, en Arizona. Blague mise à part, The Venomous Pinks a sorti en 2022 l’excellentissime Vita Mors, un album que j’ai beaucoup apprécié.

Et que retrouve-t-on sur cette nouvelle galette ? Le tubesque Broken Hearts Club. Cette chanson est un hymne punk absolument imparable, qui de mon point de vue aurait tout d’un standard du genre s’il avait été signé par un groupe de plus grande renommée. Quoi qu’il en soit, ce morceau parlant des gens que l’on a aimés et qui sont partis a tout pour plaire : une intro donnant le ton, un solo de guitare bien senti calé sur un tempo catchy comme on les aime, mais surtout un refrain carrément irrésistible, qui reste dans la tête des heures durant. Bref, de quoi vouloir se le passer en boucle.

Mes artistes phares

Pour le top artistes, vraie surprise pour la place de numéro un. Mais derrière, que du classique et un retour en haut de l’affiche.

Mes artistes phares en 2022, avec une surprise en tête d’affiche

OFF!

Ainsi donc le groupe de Los Angeles atterrit tout en haut du classement. Cela m’amène dès lors à me poser quelques questions : sur quel(s) critère(s) finalement Spotify base-t-il son classement ? Le temps d’écoute ? Le nombre d’écoutes ? Un savant mélange de différents paramètres ? Le cas présent, j’ai certes réécouté la discographie complète du groupe mais, dernier album mis à part, celle-ci compte une compilation de 4 EPs et 2 albums studio pour une durée chacun d’une grosse vingtaine de minutes. En comparaison, je me suis refais il y a quelques semaines des albums de Killing Joke (à peu près une bonne demi-douzaine), et la plupart faisaient entre 40 minutes et plus d’une heure.

Qu’importe. Il est désormais temps de vous présenter OFF!, supergroupe formé en 2009 dans la mégalopole californienne. Pour faire court, il est fondé par la légende du hardcore Keith Morris (premier chanteur et co-fondateur de Black Flag, co-fondateur de Circle Jerks), mais aussi par Dimitri Coats (guitare, ex-Burning Brides), Steven Shane McDonald (basse, membre fondateur de Redd Kross et membre actuel des Melvins) et Mario Rubalcaba (batterie, aperçu notamment dans Rocket from the Crypt, Hot Snakes ou Earthless). McDonald et Rubalcaba ont été respectivement remplacés en 2021 par Autry Fullbright II et Justin Brown.

Le quatuor donne dans un punk hardcore proche de celui des débuts, fidèle à l’esprit des premiers Black Flag et de Circle Jerks (cela va sans dire). Tempo infernal, morceaux courts, chant braillé et albums sans temps mort sont la marque du groupe. Mais ça, c’était jusqu’au petite dernier Free LSD. Autant l’avouer tout de suite : j’ai trouvé ça très fade. Plus long qu’à l’accoutumée, sans grand relief, cet album concept est truffé d’interludes psychédéliques, de titres plus déstructurés que d’ordinaire et de passages expérimentaux. Il porte finalement bien son nom en y réfléchissant davantage. Ça ressemble à du free jazz très énervé, j’imagine qu’il y a des fans, mais ce n’est clairement pas ma came si je puis dire.

L’album fait office de bande-son au film du même nom, réalisé par le guitariste Dimitri Coats et dans lequel on peut apercevoir différents membres du groupe et bien d’autres musiciens, dont le regretté DH Peligro (ex-batteur des Dead Kennedys décédé il y a peu).

De façon globale, le groupe aime sortir des clips plutôt trash, où le gore gentillet et l’humour scatologique sont légion, tout comme les invités de prestige.

Vous aurez bien évidemment reconnu Jack Black

Descendents

Absent les années précédentes, il fallait bien que l’un de mes groupes fétiches réapparaisse en haut de classement. Et 2022 a été l’année où je me suis refait une écoute intensive des Descendents. Leur passage estival au Punk Rock Holiday a bien évidemment joué, mais pas que.

Formés en 1977 dans la banlieue côtière de Los Angeles, les Descendents se font d’abord remarquer comme trio surf-punk où l’on trouvait déjà Bill Stevenson à la batterie, membre toujours présent derrière les fûts 45 ans plus tard. C’est à l’arrivée de l’emblématique Milo Aukerman en 1980 que le groupe prend une autre dimension : il vire vers le hardcore typique de la scène californienne de l’époque et fait le choix de morceaux courts et joués à grande vitesse.

Leur premier album, Milo Goes to College (sorti en 1982), est une véritable référence du punk. Il introduit tout d’abord le personnage de Milo, utilisé abondamment sur les pochettes, l’imagerie ou le merchandising du groupe, mais il marquera les débuts du « son Descendents ». À savoir, une base hardcore teintée de mélodies, à rebours de ce qui se faisait alors. Le quatuor popularise ainsi le hardcore mélodique, et est précurseur de ce que l’on appellera plus tard « pop punk ». La dégaine de nerd de son vocaliste et les textes abordant des sujets légers sont aussi une de leur marque de fabrique.

Milo entrant à l’université en 1983, le combo se met en sommeil et n’en sortira que sporadiquement. Dès lors, son activité fluctuera au gré des allers-retours de leur frontman entre son brillant parcours d’universitaire et de chercheur en biochimie et son rôle de chanteur au sein des Descendents. À partir de 2016 toutefois, le groupe reprend vie de façon permanente lorsqu’il met fin à sa carrière de biologiste.

Pour être complet, je signalerai que le line up actuel (Bill Stevenson à la batterie, Karl Alvarez à la basse, Stephen Egerton à la guitare et Milo Aukerman au chant) est le même depuis 1986, et qu’ils ont sorti au total 8 albums sur 5 décennies différentes qui sont parfois de qualité inégale. Même si on finit toujours par y retrouver des pépites comme ils savent si bien le faire.

En parallèle, on retrouve la formation ALL, soit les Descendents moins Milo, qui est majoritairement active lors du hiatus de leur groupe principal et qui a compté trois chanteurs différents durant son histoire.

Sorti en 1996, Everything Sucks est mon album favori des Descendents, et l’un de mes albums favoris tout court. On y retrouve tellement de classiques comme I’m the One, When I get Old ou le morceau quasi-éponyme Everything Sux. Il faut se laisser séduire par la voix délicieuse de Milo, la qualité des mélodies mais aussi par les parties beaucoup plus rentre-dedans (comme sur Coffee Mug), pour finir par avoir certains refrains qui restent en tête. Bref, c’est un véritable mythe du genre qui est à savourer à sa juste valeur.

Bad Religion

J’en ai déjà parlé l’an dernier, j’en parlerai probablement de nouveau à l’avenir. Même s’ils n’ont pas une actualité débordante (Age of Unreason – le dernier album en date – a vu le jour en 2019), je ne peux résister à l’envie de réécouter régulièrement les patrons du game. Après, j’étais censé les voir l’été dernier mais leur tournée a malheureusement été annulée à la dernière minute.

Quoi qu’il en soit, il faut que je trouve quelque chose à dire. Je pourrais parler de Suffer, qui est mon album préféré (et qui a le même âge que moi). Un album d’une densité incroyable, à écouter d’une traite, où l’homogénéité est telle que j’ai du mal à en ressortir un ou deux morceaux. Bon, si, Do What You Want par exemple émerge clairement, et j’ai également une tendresse particulière pour le morceau éponyme. Mention spéciale aussi pour You Are (The Government) et Best for You, tant qu’on y est.

Je pourrais tout autant évoquer (comme l’année précédente) You, le morceau qui pour moi définit le mieux ce qu’est Bad Religion. Il y a tellement d’excellents albums et de morceaux géniaux qu’il serait long et fastidieux de tout détailler. J’aimerais quand même en placer une pour We’re Only Gonna Die, véritable rouleau compresseur aux paroles percutantes qui ouvre leur premier album (sorti en 1982, eeeh oui).

Pour le reste, il y aurait énormément de choses à dire. Les débuts sont marqués par un son hardcore brut de décoffrage, les mélodies s’installeront au fur et à mesure, quelques horizons nouveaux s’ouvriront parfois, mais tout (ou presque) est construit dans le même moule durant les quatre décennies de leur discographie, série en cours.

La qualité du songwriting n’a jamais été démentie, ou alors qu’en de très rares occasions. Ils ont toujours eu le chic pour mettre au point des hymnes mémorables, des albums particulièrement consistants et des paroles aussi pertinentes qu’inspirantes et intemporelles. Tout ceci fait un peu course aux superlatifs mais, de mon point de vue et de celui de beaucoup d’autres, c’est amplement mérité.

Queens of the Stone Age

C’est la mort de Mark Lanegan en février dernier qui m’a fait replonger dedans. Son timbre de voix si particulier collait parfaitement aux morceaux des Queens of the Stone Age sur lesquels on pouvait l’entendre, notamment ceux jalonnant l’album Songs for the Deaf.

QOTSA – pour la version abrégée – est fondé en 1996 par Josh Homme sur les cendres des mythiques Kyuss, groupe pionner de ce que l’on appelle le stoner rock. En tant que seul membre permanent et guitariste-chanteur de son état, Homme repris la recette qui a fait la renommée de son ancienne formation, à savoir un son lourd, très saturé, avec des influences puisées du côté de Black Sabbath, du blues ou du hard rock psychédélique façon seventies.

Il serait toutefois injuste de cantonner le groupe de Palm Desert au genre stoner tant le son est riche, le style pouvant varier d’un album à l’autre, et même d’un morceau à l’autre. Les qualificatifs desert rock et robot rock ont aussi été utilisés pour désigner des compos tantôt planantes, tantôt saccadées aux riffs répétitifs.

J’aime beaucoup leur second album, Rated R, qui donne un très bon aperçu de la profondeur du son QOTSA et des caractéristiques vocales de chacun des chanteurs de la « période dorée » du groupe. Y alterne derrière le micro Josh Homme, Mark Lanegan et Nick Oliveri (en plus de son rôle de bassiste) pour nous parler principalement de la prise de drogues récréatives, de la consommation d’alcool et de rapports sexuels (oui, très original).

Mais le chef-d’œuvre absolu pour moi reste Songs for the Deaf, leur album référence salué par le plus grand nombre. Il est encore aujourd’hui mon album favori, tout artiste et tout style confondus. Un album concept, puisqu’il nous emmène à bord d’une voiture sur le trajet Los Angeles-Joshua Tree, où les morceaux sont entrecoupés d’extraits radiophoniques créés de toutes pièces. Sorti en 2002, on retrouve sur cette galette l’inénarrable Dave Grohl qui, entre deux périodes de travail avec les Foo Fighters, nous montre qu’il n’a rien perdu de sa superbe derrière les fûts depuis la fin tragique de Nirvana.

Je pourrais quasiment faire un paragraphe pour parler de chaque morceau, et de l’impression de puissance qui s’en dégage. Il faut dire que les guitares accordées avec des tons plus bas qu’à l’accoutumée et branchées sur des amplis de basse y sont pour beaucoup. Chaque pièce s’enchaine parfaitement, dans le bon ordre, sans aucune fausse note ni temps mort. C’est une claque du début à la fin, de l’explosif morceau introductif jusqu’au dernier, plus surprenant mais ô combien raccord avec le reste.

Néanmoins, il est impossible pour moi de passer sous silence les deux chansons phares de l’album. Tout d’abord No One Knows, incroyable démonstration de groove percutant et barré, où s’enchainent les déflagrations en guise de refrain, un solo de guitare démoniaque et une fin plus calme pour mettre tout le monde d’accord une bonne fois pour toute.

Puis vient mon préféré de tous, Go With The Flow. Un son d’une lourdeur incroyable (on dirait des étudiants alcoolisés dans une soirée d’école de commerce), une rapidité jubilatoire, truffés de petits soli aussi aiguisés que distants. Le tout, sublimé par une ligne de chant mélodique au possible, restant en tête pour longtemps. Et comme si ça ne suffisait pas, ce tube est parfaitement accompagné d’un clip de bon aloi.

Malheureusement, le reste de la discographie aura bien du mal, de mon point de vue, à retrouver de tels sommets. Lullabies to Paralyze, malgré un début en fanfare, me laissera sur ma faim. Ensuite, ça oscille entre quelques morceaux accrocheurs et beaucoup d’autres loin d’être inoubliables.

The Bouncing Souls

C’est un groupe que j’écoute régulièrement, mais cette année peut-être un peu plus que d’habitude semble-t-il. Il faut dire que c’est toujours avec plaisir que je reviens vers Hopeless Romantic et How I Spent My Summer Vacation, leurs deux albums majeurs et leurs deux meilleurs d’après moi.

Fondé en 1989 dans le New jersey, The Bouncing Souls est devenu au fil des années une référence du punk de la côte est. Le groupe est ainsi composé de Greg Attonito (chant), Pete Steinkopf (guitare), Bryan Kienlen (basse) et George Rebelo (batterie, succédant à Michael McDermott et Shal Khichi).

Ce que je trouve vraiment particulier chez eux, c’est cette faculté à écrire des chansons calibrées pour la scène. Que ce soit via des rythmes infernaux invitant au pogo ou par l’intermédiaire de refrains fédérateurs que l’on reprend volontiers en singalong, ils ont un savoir-faire indéniable. En reprenant des airs connus comme sur Here We Go ou ¡Olé!, ou en interprétant des morceaux originaux comme True Believers, Manthem ou Gone qui sont des institutions de la scène punk, ils font mouche à chaque fois.

L’été 2022 a enfin été la saison où j’ai pu assister à l’un de leur concert. Dans le meilleur contexte qui plus est. C’était évidemment de la tuerie et ça confirme l’impression que j’avais en écoutant leur musique.

Bref, il faut impérativement écouter les Bouncing Souls et chanter très fort, parce que ça fait du bien.

Rideau donc pour cette année 2022. On se donne rendez-vous en 2023, à n’en pas douter. Avec des surprises ? Vous le découvrirez au prochain épisode…

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